Création d’une classe CLIS de niveau 1 à l'école publique
A la rentrée de septembre 2008, les élèves de primaire de l’école Louis Aragon pourront se faire de nouveaux amis et partager leurs jeux récréatifs avec douze nouveaux enfants. Un petit nombre pour une classe spécialisée ayant pour vocation d’accueillir des enfants présentant des troubles plus ou moins importants des fonctions cognitives (fonctions intellectuelles qui se divisent en quatre classes: les fonctions réceptives permettant l'acquisition, le traitement, la classification et l'intégration de l'information; la mémoire et l'apprentissage permettant le stockage et le rappel de l'information; la pensée ou le raisonnement concernant l'organisation et la réorganisation mentales de l'information; les fonctions expressives permettant la communication ou l'action) qui peuvent avoir des origines et des manifestations très diverses.
Cela conduit à souligner la nécessité d'attacher une attention particulière à la composition de chaque classe de manière à assurer la compatibilité des projets individualisés avec le fonctionnement collectif du groupe. La constitution du groupe doit impérativement être effectuée en ayant le souci d'un projet pédagogique cohérent, condition indispensable de progrès pour les élèves. C’est donc un choix difficile pour Jean-Marc Treuil, référent de la Maison Départementale des Personnes Handicapées qui à une liste d’attente importante. Actuellement, il existe seulement deux classes pour la région Nord Drôme.
La CLIS constitue dans l'école un dispositif d'intégration, non une classe fermée sur elle-même. Chaque CLIS se caractérise par un projet d'organisation et de fonctionnement élaboré par le maître titulaire de la classe en association étroite avec l'ensemble de l'équipe éducative, incluant évidemment le médecin de l'éducation nationale et le psychologue scolaire, sous la responsabilité du directeur d'école qui sera Mme Karine Lecomte à la rentrée prochaine, et en liaison avec l'inspecteur de la circonscription. Ce projet est transmis à la Commission de Circonscription du premier degré de l’éducation spécialisée
Chaque élève scolarisé en CLIS devra pouvoir bénéficier de temps d'intégration dans des classes ordinaires, autant que ses moyens le lui permettront. Réciproquement, il ne faut voir que des avantages à ce que, pendant les temps d'intégration ou dans le cadre de décloisonnements, des enfants de classe ordinaire viennent dans la CLIS pour participer à des activités sous la responsabilité du maître. Ces démarches doivent être prévues dans le projet d'école.
Le travail effectué dans les CLIS doit être soutenu par l'action des établissements ou services sanitaires ou médico-éducatifs. Pour les élèves scolarisés dans ces classes, leur progression optimale ne peut être assurée par l'école seule mais implique qu'ils puissent bénéficier d'accompagnements éducatifs, ré-éducatifs ou thérapeutiques.
Cela implique quelques travaux au niveau des préfabriqués pour un coût d’environ 45 000 €, qui seront effectués pendant les vacances scolaires.
Nouveaux programmes, nouveaux horaires ?
Il faut communiquer ! Saint Donat est une commune charmante mais qui
manque énormément de communication entre élus/citoyens, entre enseignants/parents d’élèves… d’où parfois quelques incompréhensions et tensions. Le dernier dilemme en date concerne les nouveaux programmes scolaires du ministre de l’éducation, M. Darcos. Les enseignants avaient organisé une réunion d’information pour débattre de ce programme. Très peu de parents s’étaient sentis concerné. Peut-être le seront-ils plus en apprenant que les horaires de classe risquent de changer. Pour pouvoir mettre en place l’aide de soutien personnalisé (projet en soi très bien), les enseignants doivent eux-mêmes proposés leurs créneaux horaires en sachant que le mercredi, ils sont souvent en formation et le samedi doit rester libéré. Il reste donc le matin ou le soir. Par conséquent, on rallonge les journées des enfants en difficulté (n’est-ce pas une contradiction ?!?) mais surtout on change le rythme d’enfants de 3 à 11 ans puisque la proposition du conseil des maîtres est de mettre ce soutien tous les matins de 8 h 20 à 8 h 50 et de faire commencer l’école pour tous à 9 heures. Donc plusieurs organisations sont possibles sur une même commune ... Bravo pour le réchauffement climatique.
Afin de débattre de tout ceci, les parents d’élèves invitent les enseignants des écoles publiques et libres, les élus et les parents à participer à la nouvelle action mise en place par le collectif à l'origine de "la Nuit des écoles", une nouvelle "occupation pacifique" des écoles le samedi matin 28 juin, une action baptisée "l'Ecole est finie" pour "débattre de l'avenir de l'Ecole" et "informer sur les dangers des mesures Darcos". Ils sont toujours désespérément à la recherche d’experts capables de démontrer que les mesures actuelles sont menées dans l’intérêt des enfants, puisque toutes les instances « indépendantes » consultées sur les nouveaux programmes (dont les auteurs restent encore à ce jour inconnus …) ont donné un avis défavorable"Le 28 juin, 1.001 écoles un peu partout en France, ouvriront leurs portes pour ce dernier samedi de classe, afin de débattre de l'avenir de l'école", écrit le collectif sur son blog (http://lecole.est.finie.over-blog.com/).
A la rentrée de septembre 2008, les élèves de primaire de l’école Louis Aragon pourront se faire de nouveaux amis et partager leurs jeux récréatifs avec douze nouveaux enfants. Un petit nombre pour une classe spécialisée ayant pour vocation d’accueillir des enfants présentant des troubles plus ou moins importants des fonctions cognitives (fonctions intellectuelles qui se divisent en quatre classes: les fonctions réceptives permettant l'acquisition, le traitement, la classification et l'intégration de l'information; la mémoire et l'apprentissage permettant le stockage et le rappel de l'information; la pensée ou le raisonnement concernant l'organisation et la réorganisation mentales de l'information; les fonctions expressives permettant la communication ou l'action) qui peuvent avoir des origines et des manifestations très diverses.
Cela conduit à souligner la nécessité d'attacher une attention particulière à la composition de chaque classe de manière à assurer la compatibilité des projets individualisés avec le fonctionnement collectif du groupe. La constitution du groupe doit impérativement être effectuée en ayant le souci d'un projet pédagogique cohérent, condition indispensable de progrès pour les élèves. C’est donc un choix difficile pour Jean-Marc Treuil, référent de la Maison Départementale des Personnes Handicapées qui à une liste d’attente importante. Actuellement, il existe seulement deux classes pour la région Nord Drôme.
La CLIS constitue dans l'école un dispositif d'intégration, non une classe fermée sur elle-même. Chaque CLIS se caractérise par un projet d'organisation et de fonctionnement élaboré par le maître titulaire de la classe en association étroite avec l'ensemble de l'équipe éducative, incluant évidemment le médecin de l'éducation nationale et le psychologue scolaire, sous la responsabilité du directeur d'école qui sera Mme Karine Lecomte à la rentrée prochaine, et en liaison avec l'inspecteur de la circonscription. Ce projet est transmis à la Commission de Circonscription du premier degré de l’éducation spécialisée
Chaque élève scolarisé en CLIS devra pouvoir bénéficier de temps d'intégration dans des classes ordinaires, autant que ses moyens le lui permettront. Réciproquement, il ne faut voir que des avantages à ce que, pendant les temps d'intégration ou dans le cadre de décloisonnements, des enfants de classe ordinaire viennent dans la CLIS pour participer à des activités sous la responsabilité du maître. Ces démarches doivent être prévues dans le projet d'école.
Le travail effectué dans les CLIS doit être soutenu par l'action des établissements ou services sanitaires ou médico-éducatifs. Pour les élèves scolarisés dans ces classes, leur progression optimale ne peut être assurée par l'école seule mais implique qu'ils puissent bénéficier d'accompagnements éducatifs, ré-éducatifs ou thérapeutiques.
Cela implique quelques travaux au niveau des préfabriqués pour un coût d’environ 45 000 €, qui seront effectués pendant les vacances scolaires.
Nouveaux programmes, nouveaux horaires ?
Il faut communiquer ! Saint Donat est une commune charmante mais qui
manque énormément de communication entre élus/citoyens, entre enseignants/parents d’élèves… d’où parfois quelques incompréhensions et tensions. Le dernier dilemme en date concerne les nouveaux programmes scolaires du ministre de l’éducation, M. Darcos. Les enseignants avaient organisé une réunion d’information pour débattre de ce programme. Très peu de parents s’étaient sentis concerné. Peut-être le seront-ils plus en apprenant que les horaires de classe risquent de changer. Pour pouvoir mettre en place l’aide de soutien personnalisé (projet en soi très bien), les enseignants doivent eux-mêmes proposés leurs créneaux horaires en sachant que le mercredi, ils sont souvent en formation et le samedi doit rester libéré. Il reste donc le matin ou le soir. Par conséquent, on rallonge les journées des enfants en difficulté (n’est-ce pas une contradiction ?!?) mais surtout on change le rythme d’enfants de 3 à 11 ans puisque la proposition du conseil des maîtres est de mettre ce soutien tous les matins de 8 h 20 à 8 h 50 et de faire commencer l’école pour tous à 9 heures. Donc plusieurs organisations sont possibles sur une même commune ... Bravo pour le réchauffement climatique.
Afin de débattre de tout ceci, les parents d’élèves invitent les enseignants des écoles publiques et libres, les élus et les parents à participer à la nouvelle action mise en place par le collectif à l'origine de "la Nuit des écoles", une nouvelle "occupation pacifique" des écoles le samedi matin 28 juin, une action baptisée "l'Ecole est finie" pour "débattre de l'avenir de l'Ecole" et "informer sur les dangers des mesures Darcos". Ils sont toujours désespérément à la recherche d’experts capables de démontrer que les mesures actuelles sont menées dans l’intérêt des enfants, puisque toutes les instances « indépendantes » consultées sur les nouveaux programmes (dont les auteurs restent encore à ce jour inconnus …) ont donné un avis défavorable"Le 28 juin, 1.001 écoles un peu partout en France, ouvriront leurs portes pour ce dernier samedi de classe, afin de débattre de l'avenir de l'école", écrit le collectif sur son blog (http://lecole.est.finie.over-blog.com/).
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